17 décembre 2006

Vista intox


C'est assolant comme les fabricants de PC portables trompent le public dans cette fin d'année.

Sur les étals de magasins, une pléthore d'équipement porte le label "Vista Capable". La grande majorité de produits ainsi labellisée sont de portables d'entrée et moyen de gamme qui pourront difficilement accueillir correctement même le Vista Home Basic... Le texte suivant sur sujet a été extrait d'un site Microsoft :
Tous les ordinateurs Windows Vista™ Capable pourront exécuter au minimum les fonctionnalités essentielles. Une partie des fonctionnalités de certaines éditions de Windows Vista, telles que la nouvelle interface Windows Aero, peuvent exiger du matériel plus perfectionné ou supplémentaire.
Les fabricants osent (avec la bénédiction de Microsoft) afficher le logo sur un ordinateur potable avec processeur d'entrée de gamme, disque dur de 80 Go, mémoire RAM 512Mo, carte graphique mémoire partagée, et j'en passe, c'est affligeant !

Le détail est que peu de gens savent que lors que le terme "Vista Capable" est marqué en noir en blanc ceci a une signification et de taille. Les matériels arborant telle enseigne sont certes capables de recevoir le Vista mais sans plus : l'interface aéro 3D c'est impensable, ne cherchez par la transparence (glass) elle ne vous sera pas rendue ainsi comme les icônes animés de la barre de tâches. Toutes ces propriétés (qui de certaine manière font le charme de Vista) sont incluses dès la version Home Premium, elles ne seront activées que si votre matériel les supporte.

Pour ceux qui veulent savoir si votre matériel actuel est capable d'ingurgiter le Vista sans indigestion, je suggère faire le teste ici (attention depuis un IE6 ou 7...) ou même aller au site de Microsoft et télécharger le Windows Vista Upgrade Advisor.

Par ailleurs, une excellente revue sur le Vista est écrite par Paul Thurrott, à voir absolument ici avant d'en décider sur l'achat d'un nouveau matériel.

05 décembre 2006

Deux non-évènements

Deux non évènements se sont produits en France le 30 novembre dernier.

La déclaration de candidature de Nicolas Sarkozy et la sortie de Windows Vista...

Tous les deux sont des "produits" qui promettent des merveilles dans leur respectifs champs d'action.

Tous les deux se sont revêtus d'un markéting féroce.

Tous les deux tablent sur l'aspect sécuritaire pour convaincre les électeurs/consommateurs à choisir.

Malgré ces que disent les uns et les autres, ces produits ne représentent pas une rupture. Ils ne sont que continuité, une poursuite des formules, sans aucune nouveauté que réellement fasse secouer leurs panoramas respectifs.

18 novembre 2006

One Laptop per Child - fase 2


Foi apresentado o modelo B-1 do OLPC: o laptop a 100 dólares. Descrição completa do projeto pode ser vista aqui.

Nessa versão do produto foram fabricados cerca de 100 unidades à um custo de 150 dólares. Essas unidades, equipadas de Wi-Fi (P2P) e webcam entre outras coisas, serão testadas por um tempo. Após essa fase de testes provavelmente uma nova série sairá, para vir a ser fabricado em larga escala no início de 2008 quando se espera chegar ao preço de 100 dólares. O fabricante do produto é o taiwanês Quanta, que prevê fabricar na China 10 milhões de unidades em um ano!

Os primeiros países contemplados serão a Líbia, Nigéria, Brasil, Argentina e Tailândia.

Vejo esse produto muito além das crianças pobres do nosso planeta, o que é já extremamente louvável, pois se trata de um formidável instrumento de aprendizagem, diga-se de passagem que o OLPC não é um projeto de laptop mas um programa educacional. Muitos outros países, inclusive a França, já manifestaram o desejo de entrar no projeto.

Se olharmos com cuidado as características do produto, pela sua robustez e concentração tecnológica, pode vir a ser também um instrumento de campo para diversas profissões. Com funções webcam, VOIP, WiFi P2P, Linux Fedora (Red Hat) embarcado, porta USB 2.0, etc, tem tudo para ser um equipamento de uso profissional.

Penso que o pessoal do MIT, do projeto OLPC deu o tom, aos industriais a seguirem nesta fórmula para criar produtos de uso profissional acessível a todos. Penso mesmo que uma vigilância deve ser feita no material destinado as crianças, pois pode haver desvio, visto as caractéristicas técnicas do produto. Internet está cheia de projetos de desvio de Videogame (tipo Xbox) em computador.

27 juillet 2006

Une histoire pleine de malfaçons


D'abord j'ai créé un produit qui tombe en panne sans cesse.

Mais, comme j'ai une service marketing très performant, j'arrive à vendre pas mal de ce produit. Je peux même dire énormément de produits sont vendus chaque mois.

Face à la tôlée générale, je suis obligé à mettre en place un service SAV. Vous appelez ce service et je livre une nouvelle pièce de mon produit pour corriger le défaut.

A chaque nouvelle panne, une nouvelle pièce est livrée par mon SAV. Mais comme mon produit a une mauvaise conception, il y a beaucoup de nouvelles pièces. L'important est que la majorité de personnes ne peut pas s'en passer de mon produit, ces personnes continuent donc à en acheter, même en sachant qu'il est truffé de défauts.

Sans parler que mes accessoires optionnels, d'autres font mieux que moi et pratiquement sans coûts. Ces accessoires continuent à se vendre comme jamais, je n'ose même pas dire qu'ils ont tous des petites malfaçons. Chose sans importance, car avec une bonne emballage tout le monde les achète.

L'intéressant sur ces accessoires est que 90% des personnes qui l'utilisent, n'utilisent que 10% de leurs capacités (heureusement pour moi, sinon il aura encore plus de défauts). Mais, à chaque nouvelle version d'accessoires, je change la peinture du produit, je le gave des choses inutiles et des bêtises, ceci permet d'augmenter le prix de vente et de conserver le marché sans beaucoup d'effort, car les gens pensent qu'il s'agit d'un produit nouveau, meilleur, plus efficace, mais en réalité, il s'agit essentiellement du même produit de toujours.

Plus encore, mon produit est sensible aux facteurs externes. Une sorte de rouille qui ronge la machine en la faisant gripper de temps en temps. Là encore, mon service marketing pèse lourd et fait annoncer que l'erreur vient des autres, vous savez, mon produit est tellement populaire que la concurrence est jalouse de mon succès...

L'intéressant est que les gens semblent ne pas voir qui est justement un des accessoires non optionnel du produit qui permet aux facteurs externes de bousiller la machine. L'endommagement est parfois si grand qu'il est nécessaire de tout refaire dans la machine, mais là-dessus je ne rembourse pas sinon ça serait ma ruine.

Aujourd'hui je suis dans la quatrième ou cinquième version du produit. Certes j'ai fait quelques produits similaires, mais même moi j'ai trouvé qu'ils avaient pas mal de défauts et rapidement je les ai abandonnés.

Cette dernière version, lorsque je l'ai annoncé, on avait dit qu'elle serait à l'épreuve de défauts, tout le monde a cru. De tant plus que la version précédente du produit était tellement immonde qui a failli détruire mon image. Qui ne serait pas d'accord de changer quelque chose qui ne marchait pas pour une autre qui disait être le paradis sur terre ? Jusqu'où irons-nous ? je disait, et le monde entier a pris ce chemin...

La dernière nouveauté de mon équipe de marketing (au passage une équipe très forte!) est que je vais tirer profit des faiblesses intrinsèques de mon produit, pour que le monde entier puisse me confier la maintenance et la protection du produit et qu'il puisse dormir tranquille, car finalement n'a que moi pour connaître où sont les défauts. Qu'est-ce que vous en pensez ?

N.B.: la moindre similitude avec un quelconque produit industriel existant sur le marché est pure coïncidence, ce texte est de la pure fiction...

Uma história cheia de defeitos


Primeiro eu crio um produto que vive dando defeitos.

Mas, como tenho um bom serviço de marketing consigo vender bastante. Bastante mesmo.

Diante de uma gritaria geral, sou obrigado a colocar em prática um serviço de atendimento ao consumidor. Você chama o SAC e eu entrego uma nova peça do produto que é capaz de consertar o defeito.

A cada defeito novo, uma nova peça é enviada pelo meu SAC. Mas como meu produto tem um problema de concepção original, haja peça nova, já perdi até a conta. O importante é que, como a maioria das pessoas não podem mais usar outra coisa que o meu produto, elas continuam o comprando mesmo sabedo-se que está cheio de defeitos.

Sem falar dos meus acessórios opcionais que, diga-se de passagem, outros fazem melhor que eu e quase de graça. Esses acessórios continuam vendendo como nunca. Não preciso dizer que eles têm também lá seus defeitinhos. Coisa boba, uma boa embalagem e todo mundo compra.

O interessante desses acessorios é que 90% das pessoas que os usam, usam apenas 10% das
possibilidades deles (felizemente para mim, pois senão teriam mais defeitos ainda). Mas, à cada nova versão dos acessórios, mudo a pintura, coloco um monte de coisas inúteis, encho de besteiras, isso me permite aumentar o prêço de venda e conservar o mercado sem muito trabalho, pois as pessoas pensam que se trata de um novo produto melhor, mais eficiente, mas na essência continua o mesmo de sempre.

Além do mais, meu produto é sensivel aos fatores externos, um tipo de ferrugem que tem tendencia a corroder a máquina fazendo ela parar de vez em quando. Aqui ainda, o meu serviço de marketing joga pesado, e diz que o êrro é dos outros. Sabem, o meu produto é muito popular e alguns têm inveja do meu sucesso...

O interessante é que as pessoas parecem não perceber que é justamente um dos acessórios não opcional do produto, que permite esses fatores externos de estragar a máquina. O estrago as vêzes é tão grande que o proprietário do produto tem de recondicionar tudo, mas nesse caso eu não pago nada, senão seria minha ruína.

Estou na quarta ou quinta versão do produto. Fiz alguns produtos paralelos, mas mesmo eu achei que tinha defeitos demais e logo os abandonei.

Essa ultima versão, quando anunciei, disse a todos que era a versão à prova de defeitos, todo mundo acreditou. Ainda mais que a versão anterior do produto era tão ruim, que quase destruiu minha imagem. Quem não estaria de acordo de mudar alguima coisa que não funcionava por
outra aonde se prometia o paraíso na terra? Até aonde iremos nós? dizia eu. E todo mundo foi.

A ultima novidade da minha equipe de marketing (êta equipe boa danada!), é que vou tirar partido das fraquezas congênitas do meu produto, para que todo mundo confie a manutenção e proteção do produto para nós e durmam tranquilos, afinal somente eu sei aonde os defeitos estão. Vocês não acham?

N.B.: qualquer semelhança com um produto industrial existente no mercado é mera concidência, esse texto é um puro exercício de ficção...

19 juin 2006

L'eau dans le gaz, suite...

Le feuilleton Suez-GdF va encore faire couler beaucoup d'encre.

La direction de Suez, dans sa logique capitalistique, pousse le gouvernement à prendre une décision dans le sens de vendre le patrimoine des français au privé.

Dictée uniquement par une logique industrielle franco-française, cette décision n'assure nullement une indépendance énergétique au pays, vue que la question de la fourniture de gaz ne rentre pas en ligne de compte. GdF reste essentiellement une société de distribution de gaz, sans avoir une réelle maîtrise des sources d'approvisionnement.

Internet e as relações econômicas

O advento da Internet está modificado as relações econômicas, a difusão legal de produtos culturais gratuitos e de qualidade é uma realidade que não se pode negar. Pode-se citar uma lista extremamente longa de programas em diversos domínios que são bons (mesmo excelentes) e que nada custa ao usuário final.

Mesmo Microsoft entrou na dança com a distribuição gratuita do Visual Studio 2005 [conjunto de linguagens visuais : Basic, C++, ASP, ...] em versão Express. A recente aquisição da Google do editor de excelente SketchUp Pro (sob muitos aspectos alguns anos luz na frente do AutoCad por exemplo), deu origem ao Google SketchUp.

Vivemos em um mundo que ainda é balizado pela idéia que tudo que é bom custa caro. Esse mundo para se manter, alimenta permanentemente a idéia de escassez e de medo: meu produto é raro, meu produto está isento de malwares, vendo a proteção a a segurança que custam caro, logo meu produto é caro.

Os políticos são por exemplo mestres nessa arte de manter a sociedade pelo medo e pela escassez, o mundo dos negócios é simplesmente uma extensão de tudo isso.

26 février 2006

L'eau dans le gaz ou le capitalisme xénophobe

Le gouvernement annonce une fusion entre Suez et Gaz de France. Par cette annonce, pour contrer l'OPA de Enel sur Suez, le gouvernement sonne le glas d'un contrôle majoritaire sur GdF.

Par force de loi, le capital de Gaz de France doit rester sous le contrôle de l'Etat. Or, une telle fusion, vu les finances actuelles, va forcer la modification de la loi, d'un coup l'Etat deviendra minoritaire dans le capital du combinat Suez-GdF, sans qu'on sache pour autant quoi fait des 50000 agents double casquette EdF-GdF.

Sans oublier que tout ceci se passe dans le mois où BNP-Paribas achète la banque italienne BNL (6ième du pays) et qu'Arcelor, pour mieux lutter contre Mittal, achète des usines en Chine, et sans qu'ait suscité pour autant le moindre "patriotisme économique" chez les romains ou chez les chinois.

Depuis l'opération de séparation de corps opérée par le gouvernement entre EdF et GdF, Gaz de France a toujours nourri une passion pour devenir opérateur électrique à part entière, la société s'est dotée même d'une direction électricité le mois dernier. Avec Suez, par entremise de Electrabel, l'électricité rentre de plein pied dans GdF. Ceci est-il un projet industriel cohérent, fait l'ombre à EdF ? L'espace économique français est-il assez grand pour deux électriciens nationaux d'envergure européen ? Ne risque-t-on pas dans un avenir proche voir une OPA sur ces jeunes mariés venant d'un groupe pétrolier quelconque ? Russe, chinois, outre-atlantique ?

A ce moment-là, on fera probablement appel à Total (si le siège se trouve encore en France) pour défendre l'économie française des attaques des martiens.

One Laptop per Child


Le laptop à 100 dollars, avec son allure de jouet Fish-Price des années 90, pensé dans les labos du MIT Media Laboratory, rentre dans sa phase de pré développement industriel.

Poussé aujourd'hui par l'organisation OLPC (One Laptop per Child), dont font partie AMD, Google, Red Hart et tant d'autres, cet ordinateur est devenu réalité. Il vient d'avoir il y a un mois, lors du Word Economic Forum, le soutien du Programme des Nations-Unis pour le Développement.

Ce concentré de technologie informatique, prévu d'être fabriqué par une firme de Taiwan pour la fin 2006, va permettre de faire accéder aux gens des pays en voie de développement, et en particulier les enfants, de l'information et des ressources éducationnelles importantes. Equipés d'un système opérationnel Linux et d'une panoplie de logiciels open-source ainsi qu'un port sans fil et divers ports USB, ces laptops seront les noeuds d'un vaste réseau de connexion, permettant les échanges d'information entre toute une communauté.

De quoi inquiéter certains...

17 février 2006

O protocolo de Quioto faz um ano

Nesse dia faz um ano da entrada em vigor do chamado "Protocolo de Quioto", aonde 34 países industrializados assinaram em 1997 um protocolo se comprometendo de limitar as emissões de gases de efeito estufa, queima de carvão e petróleo por exemplo, para se voltar à um nível inferior ao existente na atmosfera em 1990 (5,2%).

As emissões desses gases são de agora em diante reguladas por um sistema de cotas por tonelada de CO2 que podem ser compradas seguindo as leis da oferta e da procura.

Esse princípio gera um mercado internacional de emissões de dióxido de carbono e que deve estar operacional em 2008, ele servirá em princípio de regulador dos rejeitos globais de gases nocivos dos países industrializados.

No nível europeu já existe hoje uma "bolsa de valores" para essas cotas (Powernext Carbon), em janeiro último o volume de transação alcançou 1,9 milhão de toneladas de CO 2 , quando se sabe que a tonelada de gaz carbônico é negociada em torno de 26 euros, vê-se então que o mercado da fumaça representa mais de 50 milhões de euros em um mês.

O fato é que as empresas que ultrapassam a cota própria à cada uma delas, para não pagarem multa (em torno de 40 euros por tonelada, 100 euros em 2008) devem comprar, junto às empresas que não consumiram suas cotas, o necessário para equilibrar as contas. E de se prever que com o aumento do crescimento mundial, haverá escassez dessa "licença de poluir", o que fará fatalmente aumentar o preço da tonelada da fumaça. Quem poderia dizer há alguns anos atrás que a fumaça se tornaria uma mercadoria!

Visto como tal, pode parece que aqueles que tenham como pagar continuarão poluindo, mas a verdade é que, o nível de poluição sendo limitado para todos, cada vez mais penalizará o industrial poluidor em detrimento daquele que souber preservar o ambiente. Uma astúcia criada pelo protocolo é que um industrial de um país industrializado pode se liberar de uma parte das suas obrigações no seu território nacional se fizer um investimento limpo em um país em desenvolvimento.

A Rhodia provavelmente fará um investimento dessa natureza no Brasil (os pulmões dos cubatenses vão agradecer) para obter crédito de emissão de CO2 na França, junto às Nações Unidas.

E. T. : Os Estados Unidos que representam sós 25% das emissões de carbono do mundo não são signatários desse acordo, o que salva é que muito estados americanos têm um legislação cada vez mais rígida nesse aspecto, muito embora que o governo federal americano seja falho.